1. Modalités de traitement de première intention
La chimiothérapie
La chimiothérapie est proposée dans la quasi-totalité des cas. Le protocole le plus utilise est dénommé ABVD (Adriamycin, Bleomycin, Vinblastine, Deticene) qui s'administre par cycles espacés de 3 a 4 semaines. Le nombre de cycles de chimiothérapie ABVD dépend de l'étendue de la maladie. Il est de 3 à 4 dans les formes localisées et peut aller jusqu'à 6 à 8 dans les formes étendues ou si la maladie est traitée sans radiothérapie.
La radiothérapie
Dans la majorité des cas, la radiothérapie complète l'action de la chimiothérapie en traitant les localisations, notamment les groupes de ganglions, initialement atteints par la maladie. Elle nécessite des appareils de conception récente (accélérateurs de particules).
La radiothérapie comporte plusieurs étapes :
- Le centrage, c'est-à-dire la phase de préparation et de détermination des volumes à irradier. Un examen est généralement dédié au centrage.
- Une série de 15 à 20 séances de traitement sur 3 à 4 semaines (5 jours par semaine).
- Les effets indésirables de la radiothérapie sont modérés grâce aux appareils actuels. Ils dépendent surtout des sites concernés par la radiation. Ils doivent être discutés au début du traitement avec l'oncologue radiothérapeute qui planifie le traitement.
2. Le traitement des rechutes
La gravité d'une rechute dépend :
- Du délai de sa survenue par rapport au traitement initial. Les rechutes tardives (lorsqu'elles surviennent à distance du premier traitement) sont moins graves que les résistances au traitement initial.
- Des mêmes caractéristiques pronostiques que l'atteinte initiale.
Schématiquement, les attitudes les plus fréquentes sont :
- La radiothérapie
- Une chimiothérapie reposant sur des médicaments différents de ceux utilisés la première fois.
- Une autogreffe de cellules souches (aussi appelée autogreffe de moelle osseuse).
Le traitement des rechutes est complexe et doit être réalisé dans un centre spécialisé.